dimanche 28 janvier 2007

Rassemblement du 27 Janvier

Le 27 Janvier, on était une dizaine devant la mairie. Encore une fois nous n’avons pas pu accéder au parvis de la mairie, nous avons donc marqué notre présence devant l’entrée en déployant notre banderole « SOLIDARITE AVEC LES MAL-LOGES » et en balançant quelques slogans, pendant que les policiers surveillaient chacun de nos mouvements.

Nous appelons au rassemblement CHAQUE SAMEDI À 15H DEVANT LA MAIRIE DE LEVALLOIS

Rassemblement du 20 Janvier

Le 20 Janvier, nous étions une dizaine face-à-face avec une cinquantaine de policiers qui nous empêchaient l’accès au parvis de la mairie. Nous avons distribué des tracts et balancé quelques slogans avant de nous disperser.

Le 25 Janvier, le cabinet du maire accepte de recevoir la mère de la famille expulsée en juin. Celle-ci a exigé que deux membres du MSL soient reçus avec elles. Le directeur de cabinet a refusé, estimant que « ces jeunes devraient être en train de travailler ou de faire du sport plutôt que de s’occuper d’affaires qui ne les regardent pas ». Le directeur de cabinet a déclaré encore une fois que la famille ne pourrait pas être relogée sur Levallois, faute de logements vides.

Rassemblement du 13 Janvier

Le 10 Janvier, un logement a été proposé à Clichy à la famille expulsée en Novembre qui, sous pression, a accepté en demandant que ce logement ne soit que provisoire en attendant qu’un logement se libère à Levallois.

Le 13 Janvier, la mairie organisait la « Fête de la Galette », nous étions environ 75 devant la mairie ce jour-là. Alors que nous avancions vers l’entrée de la mairie, le maire est venu nous repousser avec ses policiers et gardes du corps en braillant que la famille était relogée, et qu’on ne manifesterait pas devant la mairie (nous avions pourtant une autorisation préfectorale). Nous sommes donc resté(e)s devant l’entrée des jardins de la mairie, pendant que quelques dizaines de policiers nous empêchaient d’entrer. Quand les gens commencèrent à arriver pour la « Fête de la Galette », quelques-uns d’entre nous sont allés leur distribuer des tracts, alors que les autres se faisaient entendre à l’entrée. Aucune délégation n’a été reçue.

Rassemblement du 6 Janvier

Le 6 Janvier 2007, on était une soixantaine de Solidaires. Nous avons demandé qu’une délégation soit reçue pour parler du cas d’une famille expulsée en Juin et vivant à droite à gauche, chez des amis voulant bien les héberger. La mairie étant soi-disant fermée, nous n’avons pas été reçus. Nous nous sommes dispersé(e)s deux heures plus tard.

Conseil Municipal du 18 Décembre

Le 18 Décembre, c’était le conseil municipal.Une quinzaine d’entre nous sont allés y assister. Nous avons déployé une banderole « SOLIDARITE AVEC LES MAL-LOGES », le maire a alors suspendu l’audience et demandé aux forces de l’ordre « d’évacuer les perturbateurs ». Les Solidaires ont donc été sortis de la mairie, à l’exception d’un qui a été retenu par la police afin de procéder à un « contrôle d’identité ». Nous avons ensuite distribué des tracts en circulant, banderole déployée, sur le marché de noël de Levallois. Un deuxième groupe plus nombreux est à son tour entré au conseil municipal, la police ayant cette-fois du mal à évacuer la salle et la séance étant à nouveau suspendu par le maire.

Les rassemblements ont cessé pendant les vacances et ont repris peu avant la rentrée.

Rassemblement du 16 Décembre

Le 16 Décembre on était une trentaine devant la mairie.La mairie avait alors proposé, en accord avec le sous-préfet, un logement à Bois-Colombes à la famille. La mairie a essayé de faire pression sur la famille en leur disant que c’était ça ou rien, et que si les manifs ne cessaient pas on ne s’occuperait plus d’eux. Une délégation a été reçue par la mairie mais encore une fois, la mairie est restée sur ses positions en affirmant qu’elle ne pouvait pas reloger la famille à Levallois, faute de logements vides. Nous avons distribués des tracts aux passants puis nous nous sommes dispersé(e)s.

Rassemblement du 9 Décembre

Le 9 Décembre, on était une cinquantaine devant la mairie.Nous occupions les marches de la mairie quand le directeur de cabinet du maire est sorti pour déclarer que nous n’aurions rien du tout. Nous avons essayé de rentrer dans la mairie où se déroulait le Téléthon. Nous sommes finalement resté(e)s devant la mairie pendant que les sbires du maire essayaient de nous faire passer pour des ennemi(e)s du Téléthon en déclarant que nous étions là pour perturber son déroulement. Nous nous sommes dispersé(e)s un peu plus tard, évidemment sans rien obtenir. Les Solidaires tiennent quand même à rappeler une chose :
NOUS NE SOMMES PAS CONTRE LE TELETHON MAIS CONTRE CEUX ET CELLES QUI PRATIQUENT L’APARTHEID SOCIALE ET QUI TAPENT SUR LES PLUS MODESTES DEPUIS PLUS DE 20 ANS À LEVALLOIS-PERRET ET PARTOUT AILLEURS.

Rassemblement du 2 Décembre

Le 2 Décembre 2006, environ 150 Solidaires manifestaient pour la 1ère fois, devant la mairie de Levallois-Perret, pour soutenir les mal-logé(e)s. Une délégation a été reçue par la mairie par rapport aux familles expulsées le 15 Novembre à Levallois. La mairie a affirmé qu’un logement à Montrouge avait été proposé à la famille, logement que la famille aurait dû visiter le jour de l’expulsion, et dont le loyer était excessivement élevé par rapport à la situation de la famille. La mairie a rejeté la responsabilité des décisions au préfet, qui a renvoyé une lettre 3 jours plus tard (le 5 Décembre) dans laquelle il déclarait que la famille « était en droit d’être relogée à Levallois », que « le relogement ne pouvait se faire que sur la commune de Levallois ».
Nous avons appelé au rassemblement chaque samedi devant la mairie et nous nous sommes dispersé(e)s.

mardi 16 janvier 2007

Expulsion du 15 Novembre 2006 (1)

La Situation des Expulsé-e-s

Depuis le 2 décembre 2006, nous organisons chaque samedi devant la mairie de Levallois des manifestations de soutien aux mal-logé(e)s.Après les expulsions du 15 Novembre à Levallois, on a réclamé un relogement à Levallois pour les personnes évacuées, parmi lesquelles une famille dont les enfants sont scolarisés à Levallois et qui a été répartie (suite à l'expulsion) dans 3 chambres d'hôtels à Asnières. Le Préfet a estimé que cette famille était en droit d'être relogée sur Levallois, la mairie n'a rien voulu savoir et a proposé un appartement à Bois-Colombes d'abord puis à Clichy ensuite, que la famille a accepté sous la pression de la mairie.

Cette famille vit à Levallois depuis plus de 20 ans et demande un logement social depuis 1984. Des membres de la famille ont travaillé pour la mairie. La famille a donc demandé un logement HLM F4 à Levallois. Sous prétexte qu'il n'y avait pas de logement HLM 4 pièces libre sur Levallois, la mairie a envoyé cette famille à Clichy ... dans un 3 pièces.
D'une part, étant donné qu'il y a chez les enfants des garçons et des filles et que la loi oblige à donner à la famille des chambres séparées pour ceux et celles-ci, la mairie est hors-la-loi.
D'autre part, la famille a été écartée de Levallois sous prétexte qu'il ne s'y trouvait pas de F4, prétexte qui devient complètement incohérent vu que l'appartement obtenu finalement est un F3.

Nous savons qu'il y a des logements sociaux F4 libres à Levallois, nous réclamons donc que cette famille soit relogée -comme convenu- dans un 4 pièces À LEVALLOIS.

MSL : mouvement-solidaire@hotmail.fr

Le Mouvement

MOUVEMENT SOLIDAIRE POUR LE LOGEMENT


Dans la nuit du 15 novembre 2006 à Levallois, 17 personnes (dont des jeunes scolarisés à Levallois) ont été évacuées par la force de l’immeuble qu’ils occupaient, jugé insalubre, sans proposition concrète de relogement. Certaines de ces personnes vivaient ici depuis plus de 25 ans et demandaient un logement depuis 1984.Chaque année en France, des milliers de personnes sont expulsées, tandis que d’autres vivent aussi dans des conditions extrêmement précaires.
La France compte aujourd’hui plus de 3 MILLIONS DE MAL-LOGES.
Sans parler de toutes les personnes qui ont à peine de quoi vivre décemment à cause des loyers de plus en plus chers qu’elles doivent payer.
À Levallois-Perret comme dans beaucoup d’autres villes, une politique d’apartheid sociale est mis en place, consistant à rendre inaccessible aux plus modestes les prix de l’immobilier pour que ceux et celles-ci ne viennent pas faire « tâche » dans des municipalités qui se concurrencent sans cesse pour le titre de commune la plus chic (et la plus chère).

À coups d’expulsions, d’évacuations d’immeubles insalubres suivies de relogement dans une ville plus lointaine (et souvent moins chic), de hausses constantes des loyers, et de critères toujours plus restrictifs d’attribution de logements sociaux, la sélection se fait entre ceux/celles qui ont le « droit » de vivre décemment et ceux/celles qui -faute de moyens- sont obligés de prendre ce qu’on leur donne si ils/elles ne veulent pas se retrouver dans la rue.
Le droit au logement, que les politiques se vantent tous/tes de défendre, est donc loin d’être respecté, aujourd’hui en France :
- 3 000 000 de mal-logé(e)s.
- 2 000 000 de logements vacants, dont près d’un quart en Ile-de-France.
- L’article 55 de la loi SRU (obligeant les municipalités à construire un minimum de 20% de logements sociaux) qui reste inconnu pour un bon nombre de communes.
- Les augmentations des loyers HLM votées massivement par les organismes.


En réaction le Mouvement Solidaire pour le Logement s’est formé. Nous sommes un collectif de soutien à tous/tes les mal-logé(e)s, nous soutenons toutes les manifestations, réquisitions, occupations, toutes les actions en faveur des mal-logé(e)s. Nous luttons depuis notre création pour le droit à un logement décent pour toutes et tous, aussi nous réclamons :

1)- L’arrêt immédiat des expulsions
2)- La réquisition de tous les logements vacants
3)- La réhabilitation des immeubles insalubres
4)- L’application de la loi SRU dans toutes les communes
5)- La baisse des loyers des logements sociaux afin de les rendre accessibles à tous/tes
6)- Le relogement immédiat de tous les mal-logé(e)s (squatters, sans-abris, locataires …)

Nous organisons des actions pour réclamer l’application de ces mesures. On vous tiendra régulièrement au courant des prochaines actions et de celles qui ont déjà eu lieu.